
Né le 1er juillet 1958, Didier Régoli éblouit dès son plus jeune âge ses contemporains par la précocité et la multiplicité de ses talents. Après quelques tatônnements (il envisagea un temps de se consacrer professionnellement à l’étude des oiseaux), il opta pour la peinture et l’aide ménagère. Il y gagna quelque argent et une minuscule renommée. Il exposa portant dans des lieux divers et variés :
- librairie pour enfants
- cabinets architecturaux
- salons internationaux du collage contemporain
- centre culturel Georges Brassens
- et même chez un fleuriste dans un bistrot !
Il fut récemment, et à trois reprises, exposé par la Ville de Paris.
Il expose aujourd’hui, pour son plus grand plaisir au Campus des Métiers de la Gastronomie Durable Belliard.
Son exposition pourrait s’intituler :
“CALAME ET POSCA SONT DANS UN BATEAU : DIDIER TOMBE A L’EAU”
Il dit : “Je pratique le calame (roseau taillé) et l’encre de Chine depuis longtemps. A la recherche d’un outil adapté à réhausser et détourner par la couleur des “planches toutes faites”, je découvris le Posca que j’adoptais ou plutôt qui m’adopta. Le Posca tient à la fois du feutre et du normographe (rotring). Selon son calibre, il permet la finesse du trait ou la couverture. Je l’utilisais dès lors pour “colorier malignement” mes dessins au calame et à l’encre noire. L’essentiel du travail tournant ici en est le résultat. Puissiez-vous en penser ce qu’évoquait (prématurément) Jean Cocteau : “La féérie s’accommode mal du vague et mystère n’existe que dans les choses précises”.